La crise du COVID-19 a bousculé l’échiquier économique international. Les tensions croissantes autour de la rupture possible de la supply chain entre Europe et pays de production asiatiques mettent en évidence la nécessité de diversification de la stratégie internationale. La recherche d’indépendance vis-à-vis de la Chine est d’actualité. Néanmoins, la tendance à la nationalisation nécessite une étude approfondie de la profitabilité du projet par rapport à ses coûts, notamment durant la crise. Il existe un juste milieu, qui allie proximité, sécurité et rentabilité.
Pour poursuivre vos projets de développement à l’international s’offre à vous la possibilité de l’outsourcing (externalisation en Français). Il s’agit de la délégation d’une partie de l’activité d’une entreprise à un partenaire. Cette pratique connaît un véritable essor et notamment l’outsourcing nearshore ou offshore, donc à l’étranger. Celui-ci permet de se concentrer sur les véritables challenges de la crise. Bien que communément admis que l’externalisation a cours dans les services IT & digital, celle-ci s’exécute aussi parfaitement dans les services de production industrielle, de logistique ou d’autres fonctions annexes.
Pour échapper à la dépendance chinoise, pourquoi choisir l’Europe de l’Est comme nouvelle cible d’investissement?
1. Une région attractive
Le marché est-européen possède une véritable attractivité, regroupant une population de près de 300 millions d’habitants. La Russie à elle seule représente 144 millions d’habitants. D’autre part, le rapport qualité-prix est avantageux. En effet, les salaires sont plus faibles qu’en Europe occidentale pour une qualification similaire. Depuis quelques années, de nombreuses entreprises ont déjà décidé de s’implanter dans les pays de l’Est, telles que Danone, L’Oréal, Microsoft ou encore le géant informatique IBM. Même durant la pandémie, la région attire les investisseurs. L’entreprise pharmaceutique Biogen a sauté le pas en décembre 2020 en ouvrant une filiale en Estonie.
“We felt welcome in Estonia from the very first discussions” Mikko Fernström, Biogen Science Finland general manager
De plus, la volonté de se détacher du puissant asiatique pour raison de sécurité d’approvisionnement s’accompagne d’une demande grandissante de produit “Made in France” ou “Made in Europe”. Une production sur le continent européen représente un gage de qualité. Il est important de noter que le label “Made in France” est compatible avec une stratégie d’outsourcing, du moment que celle-ci s’inscrit dans le cahier des charges. En lire plus sur le label.
2. Les opportunités durant la crise
Les pays d’Europe de l’Est ont l’avantage d’être géographiquement proches de la France. Les principales capitales sont accessibles en 3 ou 4 heures d’avion. Depuis 2004, les pays Baltes et la République Tchèque, la Pologne, la Bulgarie et la Roumanie sont membres de l’espace Schengen, facilitant considérablement les échanges commerciaux. D’autre part, un accord de libre échange entre l’Ukraine et l’Union Européenne est entré pleinement en vigueur en 2017.
Avec la crise, l’importance des outils digitaux a été prouvée. Les interactions entre partenaires sont maintenant possibles sans présence physique, ce qui ouvre l’opportunité de l’externalisation à l’international en limitant les coûts et en gagnant en efficacité. L’Europe de l’Est a un fort potentiel IT et digital. L’Ukraine est le nouvel Eldorado du développement digital et de l’innovation technologique. L’Estonie dispose d’une bureaucratie presque entièrement digitalisée (à près de 99%).
La crise n’est pas un obstacle à vos projets de développement à l’international. Osez saisir les opportunités de l’externalisation en Europe de l’Est.
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